Les Anciens avaient inventé la Démocratie
Les Modernes y ont ajouté la Liberté
Nous sommes responsables des deux...

lundi 4 mai 2009

Je ne pouvais pas me taire !

J'ai été alerté par plusieurs amis au sujet d'un article paru dans Le Monde le 30 avril, sous la plume de plusieurs universitaires navrants de sectarisme gauchisant, comme il en existe trop dans nos facultés, le bouillon de culture du collectivisme que l'on sait...

Le terme même, autant que le concept, de « dirigisme libéral » est une hérésie, que pour ma part j’ai du mal à trouver « drôle » ou « réjouissante », à l'inverse de ce que j'ai pu lire au sujet de cet article dont j'ai hésité à fournir le lien ici. Elle le serait intellectuellement, si malheureusement elle n’était conceptualisée par des enseignants réputés de haut niveau ! C’est une honte pour la « qualité » de nos universités, et c’est lamentable de dogmatisme et de propagande politique (ce dernier mot pris dans son plus mauvais sens). Quoi de plus dirigiste, en effet, que les doctrines antilibérales qui refleurissent de plus belle ce printemps-ci ?


Je n’ai malheureusement pas le temps ces jours-ci (encore une fois…) d’écrire un vrai billet de fond. Sinon, j’en écrirais un qui serait une réponse à ce torchon. Quelqu’un d’autre s’en chargera-t-il ? Ce serait salutaire. On ne peut pas se contenter de répondre à l'absurde et à la propagande par le silence.

Encore mille excuses pour ce temps qui me manque cruellement. Mais je ne pouvais pas me taire tout à fait...

41 commentaires:

  1. Oui, la notion de "dirigisme libéral" est une hérésie. On ne peut pas à la fois reprocher au libéralisme d'être laissez-fairiste et dirigiste !

    RépondreSupprimer
  2. La cohérence intellectuelle n'étant pas ce qui caractérise les adversaires du libéralisme, on comprend un peu mieux l'existence de ce genre de torchons...

    RépondreSupprimer
  3. Bah, 15 "intellectuels" ne sont pas représentatifs de l'université française. De plus, la fin de l'article nous apprend qu'il n'est qu'une initiative partisane du "Front de Gauche".

    RépondreSupprimer
  4. J'aime bien (!!!!) vos réactions, notamment, bien entendu, celle de René.
    Ainsi, lorsque des gens s'expriment dans un sens différent du sien, cela devient un...torchon !!!!
    Voltaire doit, le pôvre, se retourner dans sa tombe...
    Mais encore plus marrant, il est reproché ci-dessus aux signataires du texte honni d'être membres du "Front de gauche"....
    Quelle horreur.
    Mais personne, ci-dessus, n'a remarqué que ces signataires s'inscrivent dans la perspective des prochaines élection européennes.
    Or, justement, René se plaignait, il n'y a pas si longtemps, du manque de campagne électorale.
    Alors, de deux choses l'une.
    Ou bien René est inconséquent avec lui-même... Il aurait réagit trop vite....
    Ou bien il ne conçoit une campagne électorale que lorsque celle-ci ne promeut que ses propres idées....

    jf.

    RépondreSupprimer
  5. Le titre aurait été , Le libéralisme a échoué, ou bien, Rétablissons le dirigisme. Pourquoi pas. Ce serait le point de départ d'un débat.
    Mais "dirigisme libéral" n'a aucun sens et n'est pas un sujet de débat. Et comme toujours nous nous acheminons vers une absence de débat par refus de la réflexion et de la cohérence des propos.

    RépondreSupprimer
  6. Voltaire ("le pôvre" ?!...) n'aurait certainement pas commis l'erreur (que je crois volontaire) d'accoler indûment les mots libéralisme et dirigisme.

    Voltaire n'avait pas besoin d'artifice aussi grossier. Voltaire était intelligent et honnête. Voltaire avait des arguments crédibles pour combattre les idées qui n'étaient pas les siennes.

    Je ne me plaindrais pas qu'un débat s'instaure autour des prochaines élections européennes, au contraire. Mais ceci n'est même pas le début du commencement d'un débat. Combattre le libéralisme, pourquoi pas ? Le faire en lui associant l'idée de dirigisme dont il est l'antithèse allie la bêtise à la mauvaise foi. C'est pourquoi je parle, en effet, de torchon. Et ça décrédibilise totalement ceux qui profèrent de telles inepties.

    Mais d'autres sont trop contents de se servir du propos pour tenter de se prouver qu'ils ont raison.

    Les pôvres...

    RépondreSupprimer
  7. Et René, comme d'hab, seul contre tous..... !!!!

    jf.

    RépondreSupprimer
  8. Alors René, pouvez-vous vous taire lorsqu'un patron de Castres propose à sept de ses salariés un "reclassement" en Inde pour 69 euros par mois, six jours sur sept de travail ???? Sachant que le refus attendu de ces nouveaux "postes" entrainera automatiquement le licenciement sec de ces salariés ????

    jf.

    RépondreSupprimer
  9. Et Jacques, comme d'hab, à côté du sujet !...

    Allez-vous m'invectiver, mon cher Jacques, à chaque fois qu'une entreprise adopte une position qui vous semble inacceptable, comme si j'étais sensé m'en satisfaire par définition ? Et surtout comme si ces prises de position étaient l'illustration des idées libérales que je défends ? Ce qui serait une hérésie !

    Concernant cette affaire, que je viens effectivement de découvrir dans la presse, je n'ai pas suffisamment d'éléments pour vous répondre. D'après ce que je lis dans le Nouvel Obs, neuf salariés d'une entreprise du Tarn se seraient vus proposer un
    contrat en Inde à des conditions déplorables en alternative à leur licenciement dans le cadre d'un plan de réduction d'emplois en cours.

    A priori, et à la lecture "brute" de l'article, cette proposition semble ubuesque, et de nature à provoquer la colère des intéressés. Mais ne connaissant rien du dossier, je ne peux pas savoir ce qu'il en est réellement.

    Comme je vous le dis à chaque fois que vous m'interpelez sur le sujet, je condamne avec la plus grande fermeté les agissements "voyous", qu'ils soient le fait de salariés ou d'employeurs. Si c'est le cas ici, je condamne donc sans restriction.

    Cependant, ne comptez pas sur moi pour me jeter systématiquement sur ce genre d'information comme vous le faites vous-même à longueur de temps. Et en outre, je vous fais remarquer qu'il n'y a strictement aucun rapport avec mon billet ! Vous êtes donc hors sujet. Mais j'imagine que vous allez prendre ça comme une dérobade...

    RépondreSupprimer
  10. Si privatiser les services publics, ce n'est pas du dirigisme libéral, c'est quoi alors ?!

    RépondreSupprimer
  11. Un service public monopolistique n'existe que par la contrainte de la fiscalité et de lois opportunistes. Ils n'ont aucune existence sans contrainte.

    Arrêter d'obliger les personnes à payer de force un service n'est pas un dirigisme, c'est un simple retour de la liberté de choix.
    Le dirigisme est d'avoir imposé un choix obligatoire à financement contraint.
    Tintin votre position est aussi incohérente que de dire qu'avoir aboli l'esclavage est un dirigisme. L'esclavage était un dirigisme, son abolition n'étant que le simple retour de la liberté.

    RépondreSupprimer
  12. @wakrap,

    Il fallait vraiment oser comparer l'abolition de l'esclavage et la casse des services publics ... et vous avez osé !

    RépondreSupprimer
  13. @ tintin

    Comprenez-vous vraiment ce que vous lisez ? Et ce que vous dites ?

    Si privatiser les services publics est bel et bien une idée tout à fait libérale, que je défends en effet, elle est le contraire du dirigisme !

    Le dirigisme en la matière, c'est la situation actuelle, où l'Etat se réserve le monopole de l'organisation, de la gestion, et du financement par l'impôt des services publics. C'est le système auquel vous vous accrochez bec et ongles. C'est celui auquel s'accrochent tous les partis socialisants, du PS à l'UMP. Et c'est le contraire d'un système libéral.

    RépondreSupprimer
  14. Oui, je comprends très bien ce que je lis et ce que je dis. Ne me prenez pas pour un crétin. La libéralisation des services publics est la conséquence de directives européennes, de décrets et de lois. Il s'agit donc de dirigisme libéral.

    RépondreSupprimer
  15. Je ne vous prends pas pour un crétin : je ne fais que constater. Dirigisme et libéral sont deux mots antinomiques. La libéralisation des services publiques, c'est du libéralisme (pléonasme !). C'est le contraire du dirigisme.
    Crétin ou pas, vous ne le comprenez apparamment pas...

    RépondreSupprimer
  16. @Tintin,

    Il n'existe aucune directive européenne imposant de privatiser. Il n'en existe que pour rendre illégal le dirigisme du monopole d'Etat. Interdire la contrainte n'est pas une contrainte. C'est l'état naturel de l'homme, être libre. La liberté n'est pas une contrainte, c'est la nature humaine.

    Par contre la fin du dirigisme légal permet de redécouvrir la vérité des prix par l'arrivée de nouveaux prestataires de service public autre que l'Etat. Et dans ces cas, l'Etat ne peut que tenter de s'adapter à la liberté retrouvée des consommateurs et assujettis, et il n'a à ce jour trouvé d'autres moyens que de privatiser ses monopoles pour leur rendre un semblant d'efficacité pour servir le public et non se servir du public à fin de rentes corporatistes et syndicales.

    RépondreSupprimer
  17. Tintin, votre propos n'a de sens que si la contrainte étatique est reconnue comme naturelle.
    En avez vous conscience?
    Et dans ce cas nous serions face à un beau sophisme consistant à définir la contrainte (dans votre propos :libérale) à partir d'un point de départ qui est lui même une contrainte (loi étatique). Dans la grille des sophismes, je crois bien que cela s'appelle un vol de concept.

    RépondreSupprimer
  18. @wakrap,

    vous jouez sur les mots et noyez le poisson. Toutes les directives européennes sur la libéralisation des services (télécom, rail, transport, postal) implique la privatisation des services publics français. Ensuite, quand vous parlez de la vérité des prix, parlez-en aux consommateurs norvégiens par exemple qui ont connu des augmentations de prix démentielles après la privatisation de l'électricité. Sur ces sujets, les libéraux racontent des bobards. Que dire de ce qui s'est passé dans les collectivités locales sur l'eau. Les collectivités réinternalisent maintenant la distribution de l'eau car le service rendu par les boîtes privées a été déplorable. Votre couplet sur les rentes corporatistes et syndicales est complètement doctrinal. Il n'y a pas de contrainte étatique, il existe des services qui doivent être rendus par l'Etat ou les collectivités territoriales. Pour moi, c'est aberrant d'avoir 3 réseaux de téléphonie mobile, c'est comme si on avait 3 autoroutes A6. Pour moi, c'est aberrant de faire rouler des trains de plusieurs sociétés sur un même rail (on voit ce que cela donne en Grande Bretagne). Par idéologie, vous voulez privatiser des services publics qui fonctionnent bien et qui sont la fierté d'une majorité de français. Vous êtes minoritaires. Le problème, c'est qu'on dépend maintenant de plus en plus d'idéologues libéraux de la commission européenne qui imposent leur idéologie néfaste.

    RépondreSupprimer
  19. A défaut d'argument, on rentre dans la rhétorique à 2 balles. C'est porteur, mais nul en raisonnement. Et le résultat c'est la pauvreté intellectuelle avant la pauvreté réelle.
    Les prix de l'électricité ont augmenté. Et alors, c'est le vrai prix et non un prix artificiel subventionné. Avant tu payais le prix de l'électricité plus le prix des impôts qui servaient à subventionner. Ce qu'il faut comparer c'est l'addition de l'ancien prix + subvention, au nouveau prix, et en rapport avec le coût du pétrole, charbon...

    L'eau. Affirmer n'est en rien prouver. Encore un argument jeté en pâture sans être étayé. Dans un prix de l'eau dont les taxes aujourd'hui représentent parfois les 3/4 du prix, on ne sait pas qui paie quoi. C'est un secteur administré dont on a délégué la production et le prix des taxes est devenu largement supérieur au service fourni. Et oui, vaut mieux réintégrer le tout dans la gestion communale pour étouffer ce prix de taxes bien trop visible. Et à court terme une nouvelle hausse du prix de l'eau pour faire croire que les impôts locaux eux baissent.

    Le plus cocasse est : il n'y a pas de contrainte étatique.
    Ah, bon, et alors à quoi servent les lois qui instaurent les monopoles.
    Bref, vous êtes nul. Et aucune réponse au arguments précis que j'ai donné.
    Dans un débat on répond aux arguments que donne l'autre, on les démonte, les contredit, mais passer du coq à l'âne et se complaire dans le rôle de l'âne ne présente aucun intérêt.

    Personne ne veut privatiser quoi que ce soit. Chacun des français souhaite pouvoir choisir, vous votre société publique, et moi une autre société de service si le coeur m'en dit. Je ne vous empêche de choisir votre société publique, ne m'empêchez pas de choisir la mienne.
    Ah, oui, j'oubliais, votre choix se fait avec l'argent des autres dont le mien, mais comme vous l'avez dit ce n'est pas une contrainte.

    RépondreSupprimer
  20. J'avais zappé les arguments sur les 3 compagnies téléphoniques, les compagnies de train sur un même rail. Ouf, c'est du lourd!!
    On me raconte dans l'oreillette que il y aurait même plusieurs compagnies qui fabriquent des automobiles pour rouler sur la même route, peut être est ce l'origine cachée de l'insécurité routière?
    Téléphone :je vis en Polynésie: ici on vit encore sous le charme du monopole : OPT que ça s'appelle le machin public. On en est encore à avoir de lois qui bloquaient les téléphones à l'entrée, vous savez comme en France du temps des PTT ou seuls les combinés estampillés agréé PTT pouvaient être vendus, les répondeurs hors de prix sur cassette quand ces horribles libéraux asiatiques sortaient des téléphones avec répondeurs pour 10 fois moins cher mais dangereux et interdits à la vente en France.
    Enfin, j'exagère, ces lois ont un peu sauté de fait car un gars a eu l'idée, quand l'OPT a voulu faire ch... le monde avec son monopole sur la vente des télécommunication, de demander que les feux rouges, tous d'importation et non gérés par l'OPT, et qui sont des signaux de communication à distance soient interdits.
    Horreur de la liberté, aujourd'hui nous pouvons acheter des téléphones et même avoir des modems ADSL qui permettent de téléphoner sans passer par le monopole de l'OPT, mais c'est un combat de chaque instant de vouloir garder cette liberté.

    En réalité, vous n'aimez pas la liberté, vous en avez peur. Vous voulez déléguer vos choix à d'autres, ne pas avoir à faire de choix. Soit, assumez le. Mais ne jouez pas au petit totalitaire en herbe qui voudrait interdire à ceux qui rêvent de liberté d'exercer ce premier des Droits humains.

    RépondreSupprimer
  21. @ wakrap

    Je suis très heureux d'avoir (enfin) un interlocuteur qui permette d'éclairer le choix. En effet, avec des commentateurs exclusivement métropolitains, le danger c'est que les arguments fallatieux des anti-libéraux sont difficilement "démontables", puisque les points de comparaison manquent (sauf les exemples étrangers, mais soumis à caution puisque s'exerçant dans un contexte national différent). Avec vous, nous avons enfin accès à des informations concrètes et vérifiées dans le contexte législatif français.

    Et, sauf sous le sceau de la mauvaise foi la plus éhontée, les éléments que vous apportez au débat sont sans appel.

    Même si le propos de ce billet n'était pas (pour une fois) de défendre le libéralisme en lui-même, mais simplement de m'inscrire en faux contre le procès en dirigisme qui lui est fait, les quelques exemples archaïques que vous citez, et qui ont encore droit de cité dans vos îles lointaines bien que françaises, servent les idées libérales que je défends, et montrent à l'évidence l'imbécilité d'un système étatique que d'autres pourtant voudraient voir sacralisé y compris en Métropole...

    Merci donc de votre contribution au débat. Je crains cependant que nous ne soyons, avec tintin, en présence d'un spécimen très représentatif du dogmatisme aveugle qui est l'apanage de la "gauche" française, voire européenne. Vous avez totalement raison de dire qu'ils ont peur de la liberté, laquelle comporte en corolaire la responsabilité, dont ils ont plus peur encore et qu'ils préfèrent déléguer à cette entité abstraite qu'est pour eux l'Etat. Comme si un Etat furieusement interventionniste tel que le nôtre n'était pas suffisamment concret dans ses aspects liberticides...

    A bientôt

    RépondreSupprimer
  22. "Avec vous, nous avons enfin accès à des informations concrètes et vérifiées dans le contexte législatif français."

    Je croyais que la Polynésie était une Collectivité Territoriale dotée de son propre Gouvernement, édictant ses propres lois......
    Longtemps présidée d'ailleurs par un certain Gaston Flosse au cv long comme un jour sans pain.....

    jf.

    RépondreSupprimer
  23. Je n'ai pas dit le contraire ! J'ai simplement dit qu'il s'agissait du droit français, rien de plus.

    RépondreSupprimer
  24. "Bref, vous êtes nul. "

    C'est sûr que vous avez des arguments massue. Allez, je vous laisse dorer sous vos cocotiers. Le débat avec les ultra libéraux come vous est impossible. Vous traîtez vos interlocuetrus de nuls, c'est tout ce que vous savez faire.

    RépondreSupprimer
  25. @tintin

    Un choix n'est pas une vérité opposable à autrui. Vous cherchez à présentez vos choix, tout à fait respectables sous l'angle de la raison opposable.
    Et cela vous amène à énoncer des absurdités.
    Dans ce domaine effectivement vous êtes nul, ni plus ni moins que toute personne tentant de justifier sous l'angle de la raison, de la vérité, un choix subjectif.

    Ce choix par contre n'est pas nul. Il est le vôtre et est même l'expression de vôtre égoïsme dans le sens noble du terme, c'est à dire la recherche de votre bonheur.

    Ce qui est nul, c'est de croire qu'imposer votre choix de vie aux autres leur apportera le bonheur. C'est nier la nature humaine.

    Pour terminer, Tintin, je crois que quand vous pensez libéralisme, vous pensez capitalisme, gros sous, finance, bref le monde que nous subissons. Et aucune parcelle de ce monde n'est hors de la puissance des Etats. Il est entièrement géré et réglementé par des centaines de milliers de pages de textes et règlements législatifs.
    Ce qui est nul c'est de croire que c'est la liberté qui gère le monde et non les océans de règlements.
    Le libéralisme s'oppose avec force aux Etats.
    Sa logique est l'absence de contrainte et le respect du Droit.

    Vous êtes exactement comme moi il y a 15 ans, quand j'étais tout frais moulu éducation nationale, socialiste, car le pouvoir de l'argent c'est pas booo, bref un gros ignorant totalement analphabète en libéralisme.

    Aucun libéral n'empêchera jamais un socialiste de vivre son socialisme chez lui ou dans sa communauté, dans son kibboutz. Et je vais même vous faire un aveu, je suis un bon gros communiste à la maison. Mais j'entends choisir avec qui je vais être solidaire, et me battre pour que l'on ne m'impose pas d'être solidaire de personnes que je ne veux pas soutenir.

    RépondreSupprimer
  26. Pour la Polynésie, je ne suis pas du tout un pro juridique. Ce que je sais, c'est que des lois sont effectivement votées ici, mais elle passent sous le contrôle (je ne connais pas les modalités) de Droit français. En particulier le conseil d'Etat. Les modalités de ce contrôle évolue en fonction du statut de la collectivité.
    Notre plus gros soucis est l'absence d'application depuis plus de 10 ans de la plupart des lois françaises sauf application pour la Polynésie spécifiée dans le décret au JO.
    Les directives européenne sur la concurrence ne s'appliquent pas.
    On a du coup le téléphone le plus cher de la planète : communication locale à 15 centimes la minute, l'électricité la plus chère: 40 cts le Kwh, persistance d'un système douanier débile avec des taxes délirantes atteignant les 100% sur certains produit aussi nécessaires que les menuiseries... et les socialistes locaux qui justifient ces taxes pour aider les menuisiers locaux à vendre leur production médiocre dont personne ne veut.

    RépondreSupprimer
  27. "Je crains cependant que nous ne soyons, avec tintin, en présence d'un spécimen très représentatif du dogmatisme aveugle qui est l'apanage de la "gauche" française, voire européenne."

    je suis un dogmatique mais vous aussi. Par contre, vous ne l'admettez pas.

    "Comme si un Etat furieusement interventionniste tel que le nôtre n'était pas suffisamment concret dans ses aspects liberticides..."

    Furieusement internventionniste, c'est vous qui le dîtes. Quand on regarde toutes les privatisations qu'on a connues ces dernières années par les gouvernements de gauche et de droite. Moi, je préfère une politique interventionniste à une politique thatchérienne. Quand on voit les dégats que cette politique a entraînés dans la société anglaise.

    RépondreSupprimer
  28. "Moi, je préfère une politique interventionniste à une politique thatchérienne. Quand on voit les dégats que cette politique a entraînés dans la société anglaise."

    Merci d'enfin convenir que l'interventionnisme donc la contrainte s'oppose à cette tendance libérale thatchérienne.

    C'était le sujet de ce fil.

    Avoir raison n'est pas un dogmatisme.
    Et René a raison sur ce fil.

    RépondreSupprimer
  29. @wakrap,

    "Et cela vous amène à énoncer des absurdités."

    ça, c'est vous qui le dîtes. Vous avez l'impression d'avoir la science infuse et de considérer que ceux qui ne pensent pas comme vous sont des crétins.

    "Il est le vôtre et est même l'expression de vôtre égoïsme dans le sens noble du terme, c'est à dire la recherche de votre bonheur."

    Pas du tout. Il s'agit du bonheur de mes concitoyens. Je suis contre la casse des services publics, en particulier dans les zones rurales. Moi, j'habite en ville.

    "je crois que quand vous pensez libéralisme, vous pensez capitalisme, gros sous, finance, bref le monde que nous subissons. Et aucune parcelle de ce monde n'est hors de la puissance des Etats. Il est entièrement géré et réglementé par des centaines de milliers de pages de textes et règlements législatifs."

    Oui, mais des textes qui sont très souvent de sensibilité libérale, mais vous avez du mal à comprendre. Une directive européenne imposant la libéralisation des services de l'énergie par exemple est un texte d'inspiration libérale. C'est quand même pas compliqué à comprendre.

    "Vous êtes exactement comme moi il y a 15 ans, quand j'étais tout frais moulu éducation nationale, socialiste, ...."

    ça ne m'étonne pas, ce sont les pires. Ce sont les mêmes qu'on retrouve au gouvernement manger dans la gamelle sarkoziste (les besson, kouchner et cie)

    "Mais j'entends choisir avec qui je vais être solidaire, et me battre pour que l'on ne m'impose pas d'être solidaire de personnes que je ne veux pas soutenir."

    Vous me traitiez d'égoïste, c'est vous l'égoïste. Moi, je ne veux pas qu'on m'impose un monde où c'est la main invisible qui dicte tout.



    "Ce qui est nul, c'est de croire qu'imposer votre choix de vie aux autres leur apportera le bonheur."

    je n'ai pas la prétention d'imposer mes choix de vie. Je défends mes idées, c'est tout.

    RépondreSupprimer
  30. "Avoir raison n'est pas un dogmatisme.
    Et René a raison sur ce fil."

    ce n'est pas parce que vous affirmez qu'il a raison que c'est la vérité.

    RépondreSupprimer
  31. Bon, j'abandonne.

    Je vous ai démontré l'erreur de raisonnement que vous faites sur la notion de contrainte. Vous n'y avez pas répondu, et la ressortez de nouveau.
    Le dialogue est impossible et me lasse. Défendre une idée n'est pas la répéter ad vitam mais la démontrer aussi simplement que possible.

    Allez voir sur wiki ce que l'on appelle la dissonance cognitive.

    RépondreSupprimer
  32. Personnellement, il y a longtemps que j'ai abandonné l'idée de faire comprendre à tintin qu'il se trompe.
    Il ne sait que répéter sans relâche les mêmes sophismes, sans même essayer d'argumenter pour contrer ses contradicteurs.
    Je ne lui reproche pas ses idées. Il a le droit de penser différemment de moi (de nous). Mais je lui reproche son absence totale d'esprit critique et de raisonnement.
    D'ailleurs, il admet lui-même qu'il est dogmatique. A partir de là, il n'y a plus aucun espoir d'une discussion constructive.
    Dommage...

    RépondreSupprimer
  33. "Mais je lui reproche son absence totale d'esprit critique et de raisonnement.
    D'ailleurs, il admet lui-même qu'il est dogmatique. A partir de là, il n'y a plus aucun espoir d'une discussion constructive.
    Dommage..."

    Vous êtes incorrigible. Pour vous, une discussion constructive, c'est de dire amen à vos idées. Je démontre aussi bien que vous mes idées, mais le problème, c'est que je suis à l'opposé de vous et vous ne le supportez pas. Vous me traîtez de dogmatique, mais vous êtes aussi dogmatique que moi. Donc, oui, la discussion est impossible. C'est le cas d'ailleurs de tous les blogs, c'est pour cela que j'y vais de temps en temps pour me faire plaisir, mais rassuez-vous, je me lasse aussi.

    RépondreSupprimer
  34. Reste à être capable de différentier un raisonnement d'une idée.
    Enoncer, j'ai faim, est une idée, et nous la respectons.
    Enoncer, le libéralisme est un dirigisme, est crétin et nous le démontrons.
    Dire, je n'aime pas le libéralisme est une idée et nous la respectons.

    RépondreSupprimer
  35. Tintin, si vous êtes allés jusqu'en terminale, on a du vous apprendre que dans un raisonnement, on part de prémisses, on raisonne et l'on arrive à une conclusion. Si la conclusion ne vous plait pas ou semble fausse selon vos idées, cela n'invalide en rien le raisonnement ni les prémisses.
    Pour l'invalider, il faut trouver précisément la faille dans le raisonnement ou bien dans les prémisses.
    Quand, à chaque fois que vous voulez nous contredire, vous nous dites que le résultat du libéralisme ne vous plait pas, thatcher, les pauvres, la solidarité, on s'en fout du point de vue de la logique. Car vous ne démontrez jamais la relation, ni n'établissez un raisonnement.

    RépondreSupprimer
  36. @ wakrap

    Merci pour votre effort de pédagogie didactique, qui pourrait utilement profiter à un grand nombre de nos contradicteurs...

    RépondreSupprimer
  37. "Enoncer, le libéralisme est un dirigisme, est crétin et nous le démontrons. "

    Vous ne l'avez nullement démontré. Pour vous, vos contradicteurs n'ont aucune raisonnement. Dans votre post du 14/5/09 21h36, vous jouez au maître d'école ou au professeur. Je suis persuadé que j'ai rédigé autant de devoirs d'économie que vous au cours de mes études et ce n'est pas sur un blog que je vais me lancer dans des dissertations structurées. Je parle de Thatcher, des pauvres et de la solidarité et vous vous en foutez. Eh bien, je ne peux rien pour vous cher Monsieur. Nous avons des idées complètement à l'opposé, mais ce n'est pas pour autant que je suis un crétin comme vous l'insinuez dans vos écrits. Bye.

    RépondreSupprimer
  38. Oh que si.

    1: Dans sa définition qui est précisément l'absence de contrainte et

    2 :aussi en montrant l'erreur que vous faites dans votre approche.
    je me recopie:
    Tintin, votre propos n'a de sens que si la contrainte étatique est reconnue comme naturelle.
    En avez vous conscience?
    Et dans ce cas nous serions face à un beau sophisme consistant à définir la contrainte (dans votre propos :libérale) à partir d'un point de départ qui est lui même une contrainte (loi étatique). Dans la grille des sophismes, je crois bien que cela s'appelle un vol de concept.

    Votre discours sur les services plublic monopolistiques est aussi crétin que celui d'un dictateur qui se plaindrait de subir une contrainte parce qu'il ne peut plus être dictateur, ses "sujets recouvrant la liberté.

    toutes ces fadaises comme La liberté est une contrainte, la propriété c'est le vol, font la joie de tous ceux, ccome vous, qui préfèrent la rhétorique à la réflexion.

    Si vous aviez conscience de votre erreur et disiez : soit! mais je n'aime pas ce monde libre, il me fait peur. nous comprendrions et respecterions votre propos.
    Mais ne pouvoir le reconnaître, montre que ces notions sont hors d'atteinte de votre cortex et vous tenez plus du jeune padawan que du sage.

    RépondreSupprimer
  39. Le drame de notre société c'est que tout le monde se sent autorisé à exprimer une opinion.
    Je me souviens d'un ami lors d'un dîner ou la conversation était venue sur les centrales nucléaires - mon ami était ignare sur la question - mais quand je lui ai cité quelques réalités (le nucléaire n'a fait à ma connaissance aucun mort en France, dans le même temps les centrales thermiques en ont fait des dizaines de milliers par pollution atmosphérique (vérifiable), notre indépendance énergétique etc.. alors je lui ai demandé son avis.Il m'a répondu :"Je suis contre et ce n'est pas parce qu'on n'y connait rien qu'on n'a pas le droit de donner son avis"
    Dans le temps quand, adulte, on faisait pipi au lit, on avait honte. Maintenant quand on fait pipi au lit on en est fier.
    Les cons c'est pareil: ce n'est pas parce qu'ils sont cons qu'ils vont se taire, il sont trop fiers pour cela.
    D'ailleurs pendant que j'y suis je propose de n'autoriser à voter que les gens qui ont un minimum de culture. (déjà savoir lire...).
    Bon d'accord j'ai honte parce que je suis d'une génération ou 3 ou 4 fautes d'orthographe entraînaient un ZERO. (pas seulement moi, mais même dans les écoles du fin fond de la France.)

    RépondreSupprimer
  40. Bon d'accord j'ai laissé quelques fautes, révélées après relecture une fois publié. Mais bon je me suis décidé à en être fier. (je suis d'ailleurs persuadé qu'on me donnerais aujourd'hui un 15 ou 16 sur 20)

    RépondreSupprimer
  41. Vous ne pourrez que me mettre de votre côté tant que vous défendrez la culture et un minimum de savoir.

    Mais conditionner la citoyenneté (notamment le droit de vote) à un bon niveau culturel représente un pas que je ne franchirai pas : les cons dont vous parlez sont aussi des citoyens, et à ce titre ont le droit de s'exprimer. D'ailleurs, qui jugera du degré de connerie maximum acceptable pour entrer dans l'isoloir, et qui évaluera celui du candidat électeur ?

    Pour ce qui est, par contre, de la dégradation du niveau d'instruction dans le système éducatif, je vous rejoins à 100 % ! Mais, quant à moi, je n'accepte pas qu'on soit fondé à en être fier...

    A bientôt.

    RépondreSupprimer