Les Anciens avaient inventé la Démocratie
Les Modernes y ont ajouté la Liberté
Nous sommes responsables des deux...

mardi 11 décembre 2007

Approche succinte de l'économie politique

Je ne vais pas faire ici un cours d'économie politique ! J'en serais d'ailleurs bien incapable...

Mais, dans la mesure où je me prépare à faire plus que "mettre mon grain de sel" sur ce sujet, qui en outre est de nature à échauffer les esprits, je veux juste fixer ces mêmes esprits sur la nature de ce dont je parlerai ici. Pour plus de détails à ce propos, vous pouvez efficacement vous documenter sur http://fr.wikipedia.org/wiki/économie_politique.

- S'intéresser à l'économie, c'est se pencher sur les modes d'organisation des échanges monétaires entre les individus, les entreprises, et la puissance publique.
En d'autres termes, c'est se poser la question "Pourquoi et comment l'argent circule ?"
Je n'ai pas besoin d'expliquer pourquoi cette question est d'importance !
- Très schématiquement, l'économie peut fonctionner selon deux grands modèles diamétralement opposés dans leurs principes : le capitalisme libéral (ou libéralisme) ou le collectivisme. Les puristes ne seront pas d'accord avec cette simplification, mais elle est de nature à permettre une explication claire.
- Le libéralisme économique repose sur le principe que chacun exerce librement l'activité qui relève de son choix, qu'il fixe le montant de sa rémunération (salaire, bénéfice commercial, honoraires, etc..) en accord avec ses interlocuteurs (ses patrons ou ses clients), et que la puissance publique (l'état) n'intervient que pour assurer ses obligations régaliennes (les services publics), et pour faciliter l'expression de la solidarité au bénéfice des plus faibles.
- Le collectivisme, au contraire, fait de l'état un "chef d'orchestre" qui réglemente tout, dirige tout, rétribue lui-même le travail dans des structures de production collectivisées (c'est à dire en théorie propriété de tous) et, en bout de cycle, commercialise les biens manufacturés auprès des citoyens ou à l'exportation, le surplus s'il existe (les bénéfices) servant au fonctionnement de l'état lui-même.
Je répète que cette description est très schématique, mais elle correspond, dans le principe au moins, à une réalité.
On aura vite compris que ce style d'organisation ne peut fonctionner qu'au sein d'une structure de type dictatorial, puisqu'il ne laisse d'initiative individuelle à personne.
Aujourd'hui, et depuis la chute de l'Union Soviétique, seuls quelques pays dans le monde fonctionnent sur ce modèle, avec toutefois des aménagements quelquefois surprenants et "contre nature", comme la Chine qui l'associe sans vergogne avec un ensemble d'entreprises capitalistes, ce qui constitue un assemblage de conceptions diamétralement opposées...
- L'un comme l'autre de ces deux systèmes, appliqués au pied de la lettre de leurs principes, ont prouvé leur inadaptation et leur impossibilité de fonctionner correctement.
La plupart des pays dans le monde "mélangent" les principes des deux systèmes, en privilégiant tantôt l'un et tantôt l'autre.
Très schématiquement encore, les systèmes libéraux sont soutenus par des politiques dites "de droite", et les autres par les politiques dites "de gauche".
En parlant ainsi, je ne vais pas me faire des amis chez les sympathisants socialistes. Pourtant, le mouvement dont ils se réclament est bel et bien issu de l'idéologie marxiste, Karl Marx étant lui-même l'idéologue historique du collectivisme...
- Dans les pays occidentaux, et singulièrement en France, même si nous avons souvent l'impression, lors des confrontations électorales, d'une lutte acharnée entre les tenants de deux systèmes opposés, nous naviguons en réalité entre deux variantes du système capitaliste, l'une plutôt libérale et l'autre plutôt dirigiste.
C'est dans le dosage des proportions de ces deux tendances que résident les choix qui sont faits, et ça ne veut surtout pas dire que les choix sont anodins. Ils sont au contraire essentiels, et directement responsables du bien être des citoyens...

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